Le blog de Writer Forever

Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.

Comment le mind-mapping peut vous aider à écrire ?

Comment le mind-mapping peut vous aider à écrire ?

Que l’on écrive un récit jeunesse, un guide pratique ou un simple texte, il faut avant de se mettre à écrire avoir réfléchi en amont au déroulement de son propos. Autrement dit, il faut organiser ses idées pour rédiger. Classiquement, on construit ce que l’on appelle un plan. Mais, il existe aussi d’autres techniques pour ceux et celles que cette méthode rebute. C’est pourquoi aujourd’hui dans cet article, je vous explique en quoi le mind-mapping peut vous aider à organiser et structurer vos idées pour ensuite écrire plus rapidement et surtout plus efficacement.

 

Qu’est-ce que le mind-mapping ?

Une  mind map ou en français une carte mentale est un schéma qui représente le fonctionnement de notre pensée à partir d’un thème, d’un mot ou d’une expression. 

Selon le site internet Mindmapping.com, une carte mentale est « une représentation non-linéaire qui permet d’organiser ses idées de façon intuitive autour d’un noyau central. L’intérêt de la mind map est de pouvoir transformer une longue liste de tâches monotones en une représentation graphique colorée et attractive, plus facilement mémorisable et proposant une organisation claire des ses idées. Le concept reprend la façon dont le cerveau fonctionne, raison pour laquelle il est très intuitif. »

Autrement dit, il peut s’agir d’une manière ludique et très visuelle de cartographier ses idées sous formes d’arborescence, avec des illustrations ou non, mais toujours autour d’une idée centrale qui est le point de départ de la réflexion. 

Alors, concrètement, cela ressemble à quoi une carte mentale ? Et bien cela peut ressembler à cela.  

 Carte-mentale-dune-histoire_20160629-193411_1.jpg

Cette technique permet grâce aux mots clefs mis en valeur par les couleurs et les illustrations de mieux visualiser la globalité de votre histoire, récit ou guide pratique, mais aussi ses détails si vous décidez de développer une sous-arborescence, voire plus. Au final, elle peut vous donner la  structure de base de votre histoire. Lors de la rédaction vous n’avez plus qu’à développer à partir de cette structure obtenue en réinjectant des idées ou en les délayant. 

Si vous écrivez un guide, vous pouvez compléter cette méthode en ajoutant des post-its avec un code couleur : jaune pour les témoignages, rose pour les conseils, orange pour les données chiffrées, etc.

À qui le mind-mapping peut-il être utile ?

Le mind-mapping peut être utile à tout le monde. Il suffit souvent de l’essayer pour l’adopter dans toutes les sphères de sa vie, personnelle et professionnelle. 

Mais il sera d’autant plus utile et efficace pour les créatifs chez qui la mémoire visuelle a un rôle important. Il sera moins bloquant que la recherche d’un plan classique et linéaire. Cela vient sans doute aussi du support que l’on utilise pour créer une carte mentale : une grande feuille blanche, un grand tableau blanc, voire même des logiciels de mind-mapping. Eh oui, ça existe ! 

Comment utiliser le mind-mapping pour écrire ses textes ? 

Pour ceux qui se lancent dans la construction d’un projet rédactionnel, la carte mentale peut servir d’outil de réflexion en amont pour synthétiser des fiches de personnages, décrire des lieux ou des situations, structurer le contenu des chapitres de son guide ou même de son roman. 

Cette méthode peut aussi tout simplement débloquer des passages à vide chez les créatifs, ce que l’on appelle le syndrome de la page blanche chez les écrivains, en se concentrant sur une idée, un personnage, pourquoi pas une scène.

Enfin selon moi, cette technique peut être utiliser à tout moment dans le processus rédactionnel et surtout en complément de l’utilisation d’un plan classique et linéaire. 

Pour résumer, ne vous privez pas de cette technique, testez-là et incorporez-là dans vos routines d’écriture. Vous m’en direz des nouvelles. 

***

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Pourquoi tenir un journal de bord quand on écrit un livre ?

Pourquoi tenir un journal de bord quand on écrit un livre ?

Tenir en marge d’un projet rédactionnel un journal de bord d’écriture a la même fonction que le journal de bord d’un anthropologue ou d’un sociologue réalisant une enquête de terrain. Il doit permettre à l’auteur de prendre de la distance par rapport à son travail d’écriture.

Pourquoi tenir un journal de bord ?

Tenir un tel journal de bord pour chaque projet permet aussi de retrouver ses marques, des points de repères à la fois méthodologiques et temporels dans l’élaboration d’un texte. Comme le dit Annie Ernaux dans l’introduction de L’atelier noir, « Et dater, c’est se donner le moyen d’évaluer le temps qu’il a fallu pour élaborer un texte, c’est établir des repères avec soi-même, pouvoir comparer une période d’écriture à une autre et s’appuyer sur celle-ci pour ne pas désespérer ». 

Chacun tiendra un journal d’écriture comme il l’entend. Ainsi pour Annie Ernaux, « C’est un journal d’avant-écriture, un journal de fouilles, qui m’accompagne encore un peu en début de rédaction, mais que j’abandonne aussitôt que je suis happée par la certitude d’aller jusqu’au bout du texte entrepris et que, dès lors, un regard en arrière, un repentir ou une hésitation ne sont même plus concevables. » *

Personnellement, je le tiens de bout en bout, sans m’arrêter. Il m’est aussi très utile lors de la relecture et de la réécriture du projet, comme je l’ai expliqué dans mon billet intitulé Flash-back sur la rédaction de mon premier roman jeunesse.

Ce que je note dans mon journal d’écriture 

J’y écris rapidement sous forme de notes. L’aspect du journal, quand on le feuillette, est très brouillon car il n’est que pour moi-même. Personne n’est censé le lire et ne le lira. Il n’a aucun objectif littéraire. Il s’agit d’un outil de travail. Il me permet de garder le cap, de me rendre des comptes, de noter et de quantifier la progression de mon travail.

Voici donc brièvement, le contenu de mon journal de bord : 

- la date, l’heure et le lieu d'écriture

- ce que je suis en train d'écrire, par exemple "suite chapitre 5"

- comment je me sens : motivée, heureuse, découragée, dégoutée de la vie, etc ... 

- mon objectif du jour en nombre de mots ou en durée d'écriture (temps d'écriture)

- le découpage ou le déroulement par séquence d'une scène de l'histoire, ce que je veux faire dire ou faire faire au personnage. Bref, je dois savoir ou je vais. 

- au cours de la séance d'écriture, je note dans ce journal de bord des idées en vrac que je réutiliserai plus tard pour des passages en amont ou en aval du projet.

En fin de séance : 

- je note rapidement ce que je dois faire le lendemain ou des idées en vrac pour la suite. Ainsi le lendemain, je ne démarre pas à sec, j'ai une base. Cela évite les blocages. 

- je fais un bilan de ma séance d'écriture : nombre de mots écrits, combien de temps j'ai effectivement écrit, pour savoir si j'ai atteint mon objectif. 

- Enfin, je note mon état d'esprit : contente de mon travail ou pas du tout, relaxée, détendue ou contraire stressée, contrariée, etc ... Je me laisse vraiment aller. 

J’opte pour un carnet ou un  grand cahier mais je connais d’autres auteurs qui font la même chose dans une feuille Excell. Chacun sa méthode. Ce qui compte, c’est le résultat obtenu, à savoir arriver au bout de la rédaction de la première version de son projet. C’est bien l’objectif ultime de la tenue d’un journal de bord ou journal d’écriture que l’on rédige un roman, un guide pratique ou un récit autobiographique. 

Et vous, tenez-vous un journal de bord lorsque vous écrivez un livre ? N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. 

*Sources : Annie Ernaux, L’atelier noir, Editions des Busclats, 2011

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